Catégories
Maghreb

Chronique berbères bis

Chroniques BerbÈres

Au MAGHREB, nous sommes tous des Berbères mais aussi un peu byzantins, phéniciens, romains, arabes, turques, espagnols ou français.

Préambule » Le Maghreb est une partie intégrante et indissociable de la berbérie « tamazgha », tous ses habitants sont des imazighen d’origine et d’alliance de sang ou de culture à des degrés divers, personne n’a le monopole de l’amazighité pour exclure une partie d’entre elle.

L’ amazigh et Tifinagh de nos ancêtres auxquels se sont ajoutés essentiellement le punique Carthaginois, le latin , l’arabe et le français font la richesse de notre parlé aujourd’hui que l’on nomme communément la darija.

Nos ancêtres les Berbères, les plus proches en date, les authentiques autochtones dits « Berbère » ou « Amazigh », sont venus à l’origine du cap de Gafsa-Tunisie vers (- 3 000 ans JC). Ces hommes appelés « Gélules » ont peuplé le Sahara algérien et l’atlas présahélien jusqu’aux confins du Mali et du Niger du temps ou ce même Sahara était hospitalier, riche et verdoyant (-3 000 ans) pour ensuite monter progressivement vers le nord dans l’actuelle Algérie (les Aurès en premier) pour se déverser ensuite sur tous les territoires algériens, mauritanien, marocain, tunisien, libyen et même égyptien.

Le pouvoir d’alors était par prédominance tribal (force et richesse de la tribu, par alliance de sang ou d’intérêts avec d’autres tribus).

Ils s’installèrent dans la totalité du Maghreb actuel jusqu’au Mali et le Niger.

La notion de « nation » n’existait pas et encore moins une gouvernance par un état ou une territorialité définie en tant que frontières telles que nous les connaissons aujourd’hui.

La plus grande masse de ces Berbères se sont progressivement installés dans le Constantinois algérien et il n’est guère étonnant de constater que les plus illustres rois d’entre-eux sont nés ou morts dans cette contrée de l’est algérien essentiellement dans les Aurès puis en Kabylie et sur le reste du territoire algérien ainsi que dans les pays du voisinage.

C’est là que se construisit, en forme de pseudo-structure étatique de l’époque, à savoir le puissant royaume de Numidie ayant pour siège initial la ville de Cirta (actuelle Constantine).

La première vague de contact avec les autres peuples fut l’arrivée des Phéniciens (1 100 JC) puis des Carthaginois (VIIe siècle JC) installés en premier dans la célèbre et florissante Tunisie de l’époque.

Les autochtones berbères, tout en préservant leur mode tribal, la langue et les traditions ancestrales ont cependant su tirer profit du contact des premières civilisations phéniciennes et surtout carthaginoise.

La création du royaume numide unifié par le roi berbère MASSINISSA en -204 JC (après la mort de son père GAÏA) à Cirta (est algérien) et Maure (Ouest Algérien jusqu’à la moulouya de l’actuel Maroc) en est l’illustration majeure, bien que leur ancêtre les Gétules formaient déjà de puissants royaumes allant jusqu’à annexer des territoires aux puissants pharaons d’Égypte (-950 JC) *

* (CHACHNAK a trôné à Siwa en déposant le roi Ramsès II, un certain mois de Yennayer, il y a de cela 2 965 ans. « Cet anniversaire est d’ailleurs considéré jour de l’an Amazigh, dont nos aïeux ont conservé les pratiques et rituels de sa célébration, datant de plus de deux mille ans).

Jusqu’alors, les brassages étaient surtout d’ordre tribal entre Berbères mais majoritairement de la même ethnie, mais, bien que peu, à cette époque déjà, le sang berbère reçût quelques hémoglobines étrangères à son ethnie (phéniciens et/ou carthaginois).

Il le sera davantage avec l’arrivée des Romains (fin du IIe siècle avant JC) de par les alliances de pouvoirs et de sang des royaumes Numides et Maure pendant quasiment cinq siècles.

Par exemple que de villes et sites construits (1 000 répertoriés en Algérie, mais également en Tunisie et dans une moindre mesure au Maroc), dans et autour desquelles vivaient autochtones berbères, berbères romanisés, romains d’origine ou légionnaires romains.

Là encore, la civilisation romaine, de par sa durée, a laissé d’ineffaçables traces de civilisation, de culture et de mode de vie.

Ainsi plus de 2000 ans plus tard, on en retient encore des expressions typiques issues de cette époque comme » Bacchust biya » qui signifie en parlé constantinois » Tu m’as fait honte » en référence à la trahison de BOCCHUS qui a livré son gendre JUGHURTA aux romains ou encore, le qualificatif » BOUDERBALA » qui fait référence à ADHERBAL etc.…

Aux Romains, succédèrent les vandales au Ve siècle, suivi des Byzantins au VIe siècle sans apport particulier dès lors que leur « civilisation quasi romaine », les Berbères y sont déjà imprégnés.

Arrivent alors les incontournables arabes dès le VIIe siècle JC mené par Okba Ibn Nafah et la résistance légendaire des Berbères dont les célèbres KUCEYLA et la KAHINA dans les Aurès algériens comme celle de TACFARINAS contre les romains six siècles avant.

Le rouleau compresseur des Arabes de l’époque, n’était pas forcément militaire (à peine 20 000 soldats arabes) mais bien plus subtil que la force des armes.

Partis d’Orient pour propager l’Islam mais aussi asseoir leur pouvoir dans les pays conquis pour mieux servir la religion musulmane, c’est précisément les fondements mêmes de cette religion qui les ont fait triompher et, pour mieux comprendre, Il faut se situer au milieu du VIIe siècle apJC :

L’axe de parcours principal des Arabes a été le suivant : Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc.

Dès l’arrivée des Arabes à Fousta en Égypte, initialement pour chasser les Byzantins d’Ifrikya, la propagation de l’Islam et la conquête de territoires continuèrent vers le Maghreb.

Dans ces pays, Il n’y avait aucune structure étatique, pas de lois écrites non plus, le pouvoir était acquis ou imposé par les rapports de force des puissances tribales ou des alliances de sang ou d’intérêts entre-elles.

Seules quelques contrées gouvernées par les Byzantins ou leurs alliés berbères jouissaient d’un semblant de structure gouvernante.

Les us et les coutumes étaient prépondérants et combien même le christianisme y était déjà minoritairement implanté, il ne prônait que la croyance en Dieu et Jésus Christ. De surcroît, l’église berbère de l’est algérien (Annaba) à sa tête Saint Augustin, le chrétien berbère originaire de Auguste (actuel Souk Arras), était radicalement opposé à l’église de Rome.

La tradition orale prévalait et l’écriture, quoique existante (Tifinagh) ou latine était moyennement usitée.

Ainsi, la propension de l’Islam a fait effet de boule de neige jusqu’en Espagne voire au-delà tel que Poitiers en France, Malte et la Sicile.

En effet, l’islam que propageait les Arabes avait réponse essentielle aux préoccupations politiques, sociales et conflictuelles des Berbères de l’époque :

Le pouvoir de l’autorité berbère tribale ou multitribales va donc passer de la position de « Chef de tribus » d’essence tribo-familiale ou d’alliance, à celle de « Chef et aussi de guide » d’une communauté de tribus plus élargie dans sa dimension géographique et humaine, ressoudée non plus sur la seule appartenance tribale mais par adhésion au concept d’une « communauté musulmane ».

L’Islam trouve rapidement écho favorable auprès des chefs berbères pour consolider leur propre pouvoir « conversion de Koceila à Islam, des enfants de la Kahina ou encore Tarik Ibn Zied par exemple » mais aussi auprès des citoyens berbères conquis par les fondements égalitaires de l’Islam et de la simplicité de conversion à cette religion.

Cependant, la maladresse de la première vague arabe à l’égard des Berbères comme dans les Aurès « l’humiliation de Koceila par Okba Ibn Nafea », le traitement inégal » prélèvement des impôts sur les Berbères alors que les Arabes étaient exemptés » ou encore la répartition des trésors de guerre ont fait que, à la l’approbation initiale des Berbères, s’est organisée une véritable contestation non pas à l’encontre de l’Islam lui-même, mais vis-à-vis du comportement des conquérants arabes et des privilèges qu’ils s’accordaient au détriment des autochtones.

Au fur et à mesure de leur conversion, les Berbères choisirent en masse la thèse du « Kharidjisme », une pratique de l’islam qui prêche l’égalité des hommes et, surtout, que le calife doit être choisi par consensus parmi les meilleurs musulmans sans distinction de race ni de tribu et non plus désigné par l’autorité héréditaire du califat de Bagdad.

D’ailleurs, les premiers émirats à Kérouan 690 (Tunisie), Rostémides à Tlemcen (742) et Tahert 761 (Algérie) et Idrissites à Fes 791 (Maroc) ont été un refuge pour la vague des Arabes contestataires émigrant vers le Maghreb suite à la « fitna » en orient pour la succession du prophète ALI (sws), lesquels ont trouvé un accueil berbère plus franc, surtout pour leur servir de guide religieux, eu égard à leur connaissance de l’Islam et de la pratique religieuse et, pour certains d’entre-deux, leur crédibilité liée à leur descendance du prophète Mohammed (saw) exemple : Idriss 1er et son frère Souleyman respectivement au Maroc (Walili) et en Algérie (Tlemcen).

Malgré ces divergences profondes avec les Arabes, c’est pourtant ces Berbères ayant embrassé l’Islam qui, à partir de 711 aJC, forts de leur nouvelle foi religieuse et leur courage légendaire, ont conquit l’Espagne, fait une incursion jusqu’à Poitiers en France, et, un siècle et demi plus tard, la Sicile et Malte.

C’est aussi, une fois l’Islam maîtrisé, que les Berbères se détachèrent progressivement des prédicateurs*** et autorités des califats arabes pour créer de vraies dynasties berbères issues pour la plupart des grandes tribus SANHADJA, ZENETES et MASMOUDA et dont les plus illustres sont :

Dynastie des Fatimides tribu berbère des KUTAMA de Béjaia (Petite Kabylie Algérie) – prédicateur*** Abu Abd Allah ach-Chi’i (ismaélien d’Irak)

Dynastie des Almoravides , Abu Bakr Ibn Omar de la confédération des SANHADJA tribu des Lemtouma du Sahel (île de Tidra entre la Mauritanie et le Sénégal) avec comme prédicateur*** Abdallah Ibn Yacine, berbère de Sous (Maroc) et Youcef IBN TACHFIN également de la tribu des Lemtouma natif du Sahel.

Dynastie des Almohades, Abdel Moumin, berbère zénète de la tribu Koumya originaire de Horaîne (Algérie) prédicateur***, Ibn Toumer, berbère de la tribu Masmouda de Timtel (Maroc).

*** Les prédicateurs étaient des hommes de sciences Islamiques. Ils servirent de guide religieux mais étaient également associés au pouvoir de l’époque tout comme le furent les Églises et les cardinaux catholiques du temps des dynasties européennes.

Massine Tacir – 22/05/2012

CES ÉCRIVAINS BERBÈRES ALGÉRIENS D’IL Y A – 2 000 ANS

On a beau dire, l’Algérie et sa consœur la Tunisie, furent incontestablement les deux pays du Maghreb, les plus riches historiquement bien avant l’arrivée de l’Islam.

Ce n’est pas faire un discrédit à leur voisin le Maroc, mais sa position géographique de l’époque était moins intéressante qu’elle ne le fut avec l’avènement des Arabes ou il a servi de pont de liaison pour conquérir l’Espagne.

À l’époque, le berceau des civilisations se concentrait au pourtour de la Méditerranée et la position centrale de l’Algérie et celle de la Tunisie, voire la Libye, furent le terrain le plus propice aux civilisations successives tels les Phéniciens, Byzantins, Carthaginois et Romains.

Mais on occulte souvent, je l’espère par modestie, l’apport de nos ancêtres berbères dont la concentration majeure fut les Aurès de l’actuelle Algérie, qui, tout en conservant leurs us et coutumes ancestrales, ont su mettre à profit l’apport des autres civilisations jusqu’à rivaliser avec les empires des plus puissants.

Cette rivalité ne s’est pas faite seulement en termes de pouvoir mais aussi dans la culture. C’est ainsi que l’histoire retient, ces écrivains de ce fief de l’algérien, pour ne citer que les plus illustres, qui honorent l’ensemble des Berbères du Maghreb et au-delà :

  • FRONTON né à Cirta l’actuelle Constantine est algérien
  • APULEE né à M’Daourouc région de Tebessa est algérien
  • TURTULLIEN bien que né à Carthage a marqué son territoire à mi-chemin entre l’est algérien et la florissante Carthage.
  • LINUCIUS FÉLIX, né à Tébessa est algérien
  • SAINT AUGUSTIN né à Auguste (Souk Ahras) est algérien
  • PRISCIEN né à CHERCHELL, ouest algérien
  • BERBÈRE, ARABE, JUIF D ORIGINE BERBÈRE, RELIGION, QUE DE QUESTIONS !
  • Est-ce un volontarisme politiquo-social et, si oui, dans quel but et qui sont, en somme, les acteurs de cette théorie.Au commencement, les Berbères, tout comme les autres peuples, avaient leur propre croyance, la divinité des ancêtres, les divinités de lieu ou d’objets ; Ils étaient ce qu’on appelle aujourd’hui des païens.Sauf à faire référence pour le principe historique aux origines cananéennes et autres substrats, il semble plus crédible de situer cette apparition, conséquence de l’exil des juifs, suite à la destruction du temple de Jérusalem au VI siècle avant JC. En effet la proximité géographique est privilégiée dans cette hypothèse.Cette religion fut donc connue des Berbères grâce à l’arrivée de migrants juifs de Jérusalem depuis le VIe siècle av. JC et a dû s’estamper 3 à quatre siècles plus tard avec l’arrivée des romains au Maghreb. Il y’a eu effectivement des conversions de quelques Berbères au judaïsme, mais ce qui est important à retenir, ces Berbères convertis à la religion juive ne sont pas forcément des juifs d’origine berbère, comme on voudrait bien nous le faire croire, puisque, par essence le juif est impérativement descendants des douze tribus d’Israël, qu’il soit croyant (de préférence) ou pas.Le fait le plus marquant fut surtout l’arrivée de l’Islam au VII après JC.MORALITÉ :Ainsi,– Si on vous dit, dans le même registre, que les enfants de la KAHINA qui, à la tête de 6 000 cavaliers berbères se sont joints à Tarek Ibn Ziad, cet autre berbère, pour conquérir l’Espagne en 711, dites-leur qu’ils ne sont pas arabes pour autant mais sont et demeurent des authentiques Berbères ayant choisi l’islam comme religion.Pourquoi ?À l’arrivée des Arabes au VIIe siècle, 20 000 soldats arabes (sabres ou coran à la main) ont propagé l’Islam en partant de l Égypte jusqu’au Maroc. Pendant cette épopée, un certain nombre a été tué (bataille de Koceila et Kahina dans les Aurès contre Okba Ibn Nafah) le reste de la troupe est passé en Espagne avec le concours des Berbères islamisés.De même, les Berbères ont favorisé des alliances avec des lettrés arabes ou de descendance chérifienne pour leur apprendre les préceptes de l’islam, mais ils ont été peu nombreux (Aghlabides sunnites à Kérouan en 690), Rostémides kharidjites à Tahert et Tlemcen en 761 et Idrissites chiites à Fes 789).Curiosité de l’histoire, ce sont les fatimides, ces Kabyles d’origine qui ont conquis l’Égypte pendant trois siècles, qui nous envoie une marée de mercenaires arabes hilaliens au XIIe siècle, qui constitue majoritairement aujourd’hui les 10 % de citoyens de souche arabe au Maghreb Massine tacir
  • DAHIR BERBÈRE AU MAROC ET PÈRES BLANCS EN KABYLIE

    Le Dahir berbère signé en 1930 contre son gré par Mohammed V alors âgé à peine de 20 ans avait pour but essentiel de diviser le peuple marocain en deux entités ethniques pour mieux les maîtriser (merci Lyautet) et surtout casser le facteur le plus significatif de leur union : l’Islam.

    La teneur de ce dahir était l’instauration d’une justice coutumière consistant à régler les conflits des Berbères selon la coutume et non pas par la justice des deux autres entités tel les caïds (pour les soi-disant arabes) et la justice coloniale qui chapeautait le tout selon ses intérêts propres.

    Mais cette tentative de division des marocains par les Français (sujets berbères, sujets arabes et sujets assimilés au colonisateur) a eu un effet inverse voire inattendu puisqu’il a été annulé en 1934 sous de multiples actions religio-nationalistes entreprisent sous la direction d’un révolutionnaire avant l’heure, un certain ABDELKRIM HAJJI encore un Abdelkrim marocain !

    Mais bien avant déjà en Kabylie, les pères blancs étaient à l’œuvre !

    L’action était menée surtout sur le terrain : évangélisation, déracinement culturel, et division des ethnies même entre Kabyles dociles et kabyles révoltés, laissèrent des traces jusqu’à nos jours ou nous entendons répéter, inconsciemment le langage de cet héritage colonial : Les Kabyles sont d’origine romaine, les Kabyles sont plus intelligents, les Kabyles sont différents des autres ethnies (pour ne pas dire des autres algériens), je suis kabyle (pas algérien) et enfin, pour faire bien, des « Mohand » qui se rebaptisent en « François » et qui renient, par ce geste même, à la fois leur amazighité, leur islamité ancestrale notamment, leur nationalité.

    Un père Lavigerie ecclésiastique qui prônait l’évangélisation et un combat acharné de l’islam (ce ciment de l’union des Maghrébins) par tous les moyens ainsi que les pensées d’un colonial Louis Massignon, qui consiste a désagréger l’entité africaine en général linguistiquement, religieusement pour la soumettre au concept de la colonisation bienfaitrice !

    Si nos ancêtres, en qui était ancrée la notion d’authenticité, de liberté et de religion adoptée, ont su faire face à ce fléau, il est hélas déplorable de constater, de nos jours, que certaines élites d’un communautarisme primaire, recherchent plus l’assimilation occidentale pour se donner un certain crédit d’honneur ou de prestige, au détriment de leur valeur ancestrale qui elle, est immuable, authentique et non assimilable, fut-elle au prix d’un quelconque pouvoir ou autres intérêts.

    ALGÉRIE, CETTE TERRE ÉTERNELLE DES ROIS BERBÈRES

    Ici gisent, les Rois berbères algériens parmi les plus illustres :

    – MADRACEN ancêtre des tribus berbères né et mort dans LES AURES (Tombeau à DOUMIA – BATNA)

    – GAÏA père de Massinissa né à AIN FAKROUN et mort à ANNABA

    – MASSINISSA né à AIN FAKROUN ? et mort à CIRTA – CONSTANTINE Tombeau à El Khroub ?

    – TACFARINAS né à SOUK AHRAS et mort à TLEMCEN

    – KOCEILA (Agsilla) né dans LES AURES et mort en TUNISIE

    – KAHINA née dans LES AURES et morte à KHENCHELA

    -JUBA I né à ANNABA et mort à CIRTA (CONSTANTINE)

    JUBA II né à ANNABA et mort à TIPAZA (CHERCHELL) (Tombeau de la Chrétienne)

    SYPHAX né EL MADHER – BATNA, mort emprisonné à Rome, (un tombeau vide érigé à AIN T’ÉMOUCHENT ville de son royaume vide).