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MAGHREB, une UMA régénérée ou une dissension de plus.

L’Algérie, la Tunisie et la Lybie signent un nouvel accord de coopération, tout en laissant la porte ouverte à la Mauritanie et le Maroc non-signataires de ce projet qui tente de régénérer la veuve UMA née en 1989, tombée malade en 1994 et morte depuis, suite à un coma de plusieurs années.

Cependant, au lieu de se focaliser sur l’intérêt de cette initiative et espérer le ralliement des deux autres membres de l’ex UMA, le sempiternel conflit du Sahara occidental avec le Maroc ressurgit aussitôt avec, comme d’habitude, la mise en accusation de l’Algérie qui est supposée vouloir nuire aux intérêts et à « l’intégrité territoriale » de son voisin marocain.

Notons d’abord, que lors de la création l’Union du Maghreb Arabe ( UMA) en 1989, le problème du Sahara occidental existait déjà, cela n’a pas empêché la création de cette union et que, si le Maroc fait de cette annexion son cheval de bataille contre l’Algérie, les quatre autres pays du Maghreb contestent aussi cet irrédentisme marocain.

La Tunisie et la Mauritanie et pas seulement l’Algérie, ont eu des conflits avec le Maroc précisément à propos du Sahara occidental et aucun ne lui reconnaît une quelconque légitimité de cette occupation.

Le problème fondamental pour lequel le Maroc passe pour un trublion à l’égard de ses voisins ; c’est son inconstance politique et son opportunisme démesuré face aux intérêts et la sécurité de ses voisins ; son inconstance et son opportunisme sont également ressentis par d’autres pays et pas les moindres, comme les rejets de son adhésion aux organisations économiques africaines tels la CEDEAO, CEEAC, CEADC, COMESA ainsi que celles auprès Conseil de Coopération du Golfe et la CE.

Son action en Afrique est également décriée, le label de « Sociétés marocaines » alors qu’elles appartiennent aux étrangers implantés au Maroc est légendaire comme « Maroc Télécoms » qui appartient majoritairement à l’opérateur Émirati et seulement 22 % à l’État Marocain. On peut multiplier cet exemple à l’infini hormis quelques sociétés du roi et son entourage comme « Managem » spécialisée dans l’exploitation minière, qui appartenant à 82 % au roi.

Un exemple qui illustre le point de vue de ces voisins d’Algérie, de Tunisie ou de la Lybie qui disent : « À quoi bon importer des voitures de l’usine Renault du Maroc, alors que nous pouvons les acheter directement au constructeur en France, idem pour les produits fabriqués au Maroc par les sociétés étrangères ».

Et enfin, ses voisins n’aiment pas trop ses alignements systématiques et intéressés dans l’arène politique mondiale (approbation et aval des guerres contre la Lybie de Sarkozy, les guerres contre l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie des USA), ses accointances avec des rois du Golfe supposés à l’origine de certains troubles dans la région, ainsi que sa récente relation incestueuse avec l’État d’Israël.

Edito : Massine Tacir

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Israël et Palestine

Avec AI d’Israël, pour un présumé militant du Hamas, 15 à 300 civils seront tués.

Gospel ou « évangile » est l’I.A qu’utilise Israël dans la bande de
Gaza pour ses bombardements d’avions, de missiles ou des tirs de chars, couplés
avec deux autres logiciels « Lavender » et « where Dadi ». Ces
3 outils utilisés en alternance ou simultanément, permettent de cibler un
combattant ou un présumé combattant du Hamas dans un appartement ou immeuble et déclencher le bombardement du lieu, avec une tolérance de 15 à 300 civils pouvant être tués avec la cible.

Les 15 morts civils tolérés sont paramétrés d’office par le logiciel et peuvent être soit des membres de la famille de la cible ou de simples voisins en quête de refuge. Quant à la tolérance au nombre de tués supérieur à 15, l’initiative est laissée à l’opérateur militaire et peut aller jusqu’à 300 morts, selon l’importance de la cible.

Le principe d’identification d’une cible d’un combattant du Hamas ou supposé, se fait automatiquement selon trois paramètres définis par les logiciels :

Un combattant identifié de visu à œil nu ou par un drone sur le terrain, un
individu ayant côtoyé un combattant ou un membre de sa famille et enfin, à
partir de communications interceptées ou de données collectées sur les réseaux
sociaux, pour peu que l’individu soutien l’action du Hamas contre Israël.

Ces informations sur l’usage barbare de ces technologies ont été déjà
expérimentées lors des affrontements d’Israël avec les combattants palestiniens
au cours de l’année 2021 et probablement perfectionnées davantage depuis.

Ces révélations ont été faites par plusieurs médias internationaux, notamment le Gardian Britannique. Une recherche sur le terme « Gospel Israël », « Lavender »
et/ou « Where Dadi » donneraient plus de précisions.

Edito : Massine Tacir

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Démocrassouille, les valeurs nobles de la démocratie en péril par ceux-là mêmes qui la préconnisent.

Le 18 avril 2024, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est réuni pour voter l’éventuelle adhésion de la PALESTINE en tant qu’État Membre à part entière de l’ONU, jusqu’alors, 140 pays reconnaissent l’État de la Palestine, mais il siège à l’Assemblée de l’ONU en tant que Membre « observateur ».

Sur les 15 membres du Conseil, 12 ont voté pour l’adhésion de la Palestine, 2 se sont abstenus et 1 a voté contre. Selon la logique précisément démocratique, 12 votants pour, contre 2 abstentions et 1 contre, signifie que l’adhésion de la Palestine est actée d’autant que le vote de 9 membres du Conseil aurait suffi à valider l’adhésion.

Eh bien détrompez-vous, la seule voix des Américains a annulé l’adhésion grâce à son sempiternel véto (a) en faveur d’Israël, et le plus démocrassouillant que le vote lui-même, c’est qu’Israël est le seul pays au monde à pouvoir déroger à toutes les règles de droit et de morale internationales sans avoir à rendre des comptes comme le commun des autres pays.

(a) la démocratie fait qu’un seul pays parmi les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité ( composé à 60% d’occidentaux, 20% la Chine et 20% la Russie) peut annuler la décision de 194 autres Etats membres de l’ONU.

Israël, le proxis privilégié des USA, est et restera au-dessus de toutes les lois et gars à celui qui n’adhère pas à ce concept, démocrassouille oblige.

Un autre fait de la démocrassouille, Israël a attaqué l’ambassade de l’Iran causant la mort de 18 Iraniens, constituant une atteinte à la souveraineté d’un État au sens du droit international, ce qui, derechef, donne le droit de réplique au pays agressé en l’occurrence l’Iran contre son agresseur Israël. Quoique cette réplique fût modeste et mesurée, tout l’occident a condamné l’Iran, mais pas les causes de sa réplique, c’est-à-dire l’agression initiale d’Israël contre Iran,de surcroit, on envisage également des sanctions, encore des sanctions.

Doit-on croire qu’Israël use d’un pouvoir tiré de la réputée Cabale talmudique, on va finir par le croire à force.

Edito : Massine TACIR

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International Israël et Palestine Politique, Démocratie, Droits de l"Homme

Iran et Israël qui est le maitre du jeu d’Echecs

L’Iran, malgré les attaques d’Israël depuis des années contre ses intérêts, en dépit du droit international, s’abstenait de toute réplique légitime contre Israël.
Les attaques de ses présumés complices n’étaient que des actions face aux agressions d’Israël contre les Palestiniens et les pays limitrophes de la région.
Certains courants de pensée prédisent une attitude volontaire de la part de l’Iran afin d’atteindre son objectif nucléaire, d’autres évoquent son incapacité à faire face à la suprématie israélienne, mais nous sommes certainement assez loin de la stratégie de ce jeu d’échecs que joue ce pays à la prestigieuse histoire millénaires et inventeur de ce même jeu d’échecs auquel les enfants iraniens jouaient quotidiennement, comme les enfants européens de l’époque jouaient à des jeux plus ludiques que stratégiques.
Aujourd’hui, bien malin celui qui devinera les intentions de ce discret pays, encore moins de son potentiel militaire actuel et futur, car l’armement visible qu’il ne cache pas, est déjà en soi, une prouesse technologique pour un pays qui subit depuis quarante-cinq ans de multiples sanctions internationales d’ordre économique, industriel et technologique.
Le revirement contre l’espiègle Israël, d’abord l’attaque d’envergure du Hamas au cœur même du territoire israélien du 7 octobre 2023, puis la modeste et calculée réplique de l’Iran, pour une première fois sur le territoire même d’Israël, ressemble étrangement à une nouvelle partie d’échecs.
Jusqu’ici, Israël déplaçait ses pions sur l’échiquier avec dextérité, assisté parfois de ses deux acolytes américain et européen en tentant parfois d’enfreindre aux règles du jeu. L’Iran, son partenaire de jeu se contentait d’observer les mouvements en sacrifiant quelquefois des pions, dans le but de jauger le comportement de son adversaire.
Et puis d’un coup, l’Iran, ce joueur jusqu’ici passif, change subitement de tactique, comme ci, il vient de se rendre compte que l’objectif du jeu est « CHIEKH MET » ce qui veut dire en langue perso arabe le CHIECK(roi) est MET(mort), d’où l’expression contemporaine de «ÉCHECS et MATT».
On ne sait pas comment finira cette partie d’échecs ni en faveur de qui, mais il est probable que d’autres joueurs se joindront à la partie.
« Nous sous-estimons souvent les métaphores, mais il y a des fois ou cela mérite d’être médité ».

Edito : Massine Tacir 

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International

Hégémonisme américain et occidental, le nouveau paradigme

Le péril jaune que préconisaient nos grands-parents serait-il en passe de se réaliser ?

La route de la soie économique que met en œuvre la Chine, ne regroupera pas moins de 68 états et générera 40 % du PIB mondial au profit de la seule Chine dans les décennies à venir, auquel il y aurait lieu d’ajouter l’émergence d’autres puissances économiques asiatiques, africaines et sud-américaines.

Les forces militaires jusque-là dominées par les Américains et le bloc occidental sont progressivement rattrapées voire dépassées par la Chine, la Russie, la Corée du Nord et même l’Iran.

Les premières puissances militaires africaines tels que l’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud ( 1ere, 2eme et 3eme au classement des armées de la région) avaient certes renoncé au développement nucléaire, sous la pression des pays dominants, mais peuvent aujourd’hui se procurer tous types d’engins nucléaires, en les achetant en tant que « produits finis » auprès de la Corée du Nord ou d’autres pays ayant acquis discrètement cette technologie.

Les moyens financiers qui avaient la mainmise sur les transactions mondiales tels le Dollar, la Banque mondiale, le Fond Monétaire International et autres organisations, sont en train de péricliter face à l’émergence d’autres organismes et outils financiers (BRICS, Cryptomonnaie, substitution aux Francs CFA et autre).

Enfin la valeur prétendument universelle qu’est la démocratie est mise à mal par ceux-là mêmes qui la préconisent :

« Démocratiser » s’est avéré un leurre qui cachait plus des ambitions économiques et géopolitiques que d’instaurer la démocratie dans des pays prétendument autoritaires voire dictateurs ; le cas de « l’Irak et la fiole de Collin Powell devant l’ONU », les présumés dictateurs assassins de leur population (Saddam en Irak, Bachar en Syrie, Khadafi en Lybie) dont les conséquences pour ces seuls trois pays nous incitent à réfléchir sérieusement :

Résultats des courses à la « démocratisation » : Irak :1 200 000 morts, des millions de déplacés ou de migrants vers l’Europe, Syrie : 500 000 morts et des millions de déplacés ou de migrants vers l’Europe, Lybie : 70 000 morts autant de blessés et surtout porte ouverte pour la migration africaine vers l’Europe que feu Khadafi avait gentiment verrouillée en faveur de ses assassins. Et dire que les États démocrates sont intervenus pour sauver les peuples de leurs assassins dictateurs !

Enfin la cerise sur gâteau : En réplique à ce qui paraissait être une flagrante injustice, la naissance de pas moins de 17 mouvements terroristes dont Daech et consorts, des attentats au cœur même des pays occidentaux et la déferlante d’un immense flux migratoire qui fait aujourd’hui les choux gras de l’extrême droite en Europe.

Notons, qu’à ce jour, les opposants dans leur État respectif et partisans de la démocratie et de la libre expression, sensibilisés fallacieusement à ces doctrines, par des ONG pour la plupart sous l’égide de la CIA et autres institutions à but bien lucratif ( NED, Open Society, Freedom House etc.) s’aperçoivent de la supercherie doctrinale, et pour cause, derrière ces valeurs nobles, se cachent en fait des objectifs de soumissions des peuples et leurs Etats à la vindicte américano-occidental pour de purs intérêts économiques et géopolitiques. Ces militants pour la démocratie dans leur pays, sans renoncer à ces valeurs universelles, cherchent objectivement des compromis pour y parvenir, sans offusquer leur respective civilisation et/ou religion ancrées dans leur société..

Aujourd’hui, dans nombre de pays du bloc occidental, la démocratie tout comme les droits humains et la liberté d’expression, sont ostensiblement malmenés et l’évènement récent de la guerre Israélo-palestinien depuis le 7 octobre 2023 en est la démonstration évidente des « deux poids et deux mesures », tant en droits humains qu’en censure médiatique.

Edito : Massine Tacir