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Le pétrole ou le gaz africain aux africains

Le géant algérien des hydrocarbures, la société algérienne SONATRACH, première par sa taille et unique par ses multicompétences dans ses domaines en Afrique, qui agissait jusqu’alors en dehors des projecteurs médiatiques, ne cache plus ses ambitions de « redonner à César ce qui appartient à César ».

 En gros, faire en sorte que le gaz ou le pétrole africain profite aux africains propriétaires de leurs richesses et non plus aux majors des hydrocarbures mondiaux qui spolient jusqu’à récemment, les pays du sahel et de l’Afrique en général.

La politique de l’Algérie, dans grand nombre de domaines, a toujours agi en totale discrétion, d’abord par la crainte des convoitises des puissances étrangères, mais aussi par sa culture du secret héritée probablement lors de la révolution pour son indépendance.

Qui sait par exemple, que cette société algérienne d’hydrocarbure, grâce à ses 49 filiales à l’étranger, opère dans la recherche, l’exploration et l’exploitation de centaines de puits de pétrole et de gaz ainsi que l’assistance, le conseil et la coopération technique dans une quinzaine de pays parmi lesquels la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Mozambique, l’Angola, le Nigéria, le Niger, le Pérou, Oman et le Koweït entres autre.

En quoi faisant ?

Les majors, lorsqu’elles prennent des concessions de puits de pétrole et de gaz auprès des pays africains, se réalisent souvent sous le diktat de la loi du plus fort, à savoir : 80% des richesses générées vont aux majors contre seulement 20 à 25% de royalties quand ce n’est pas moins aux propriétaires africains.

L’approche de la SONATRACH est diamétralement opposée, les Africains doivent bénéficier de la totalité des revenus de leur richesse, être formés par leurs paires africains qui en détienent la compétence, pour que, après les découvertes, ils exploitent eux-mêmes leurs infrastructures pétrolières et gazières.

Des contrats d’exploration, d’exploitation ou d’assistance avec des pays en Afrique sont déjà en cours, d’autres suivront à l’issue de la fin des contrats de concession avec les majors pour recouvrer le fruit de leur bien.

Une autre société algérienne, la mastodonte SONALGAZ, spécialisée dans la production et la distribution de l’électricité s’active également pour contribuer à l’électrification des pays limitrophes du Sahel ainsi qu’un apport additionnel d’énergie électrique à l’Italie et l’Espagne, via ses pipe-lines existants

L’Algérie produit actuellement un important excédent d’énergie électrique dont elle exporte une partie vers la Tunisie, le Maroc (suspendu) et l’Europe.

Cette production d’énergie sera encore plus importante conséquemment aux importants investissements envisagés dans l’énergie renouvelable.

Edito : Massine TACIR

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Algérie France

ALGERIE, droite et extrême droite en avant toute!

C’est vrai, qu’en cette période d’élections Européennes de juin 2024, la demande de l’Algérie de la restitution d’objets historiques a été une aubaine pour ces deux tendances politiques, mais pas que.

D’une simple demande au demeurant classique et équitablement débattue par une commission Franco-Algérienne désignée par les deux pays, nous voyons ressurgir soudain dans les débats, meetings, télévisions, radios et journaux des oppositions catégoriques sans rapport avec le fond de cette demande de restitution.

Ainsi, chacun va de son ingéniosité à faire revivre les slogans pertinents, fussent-ils fallacieux, pour peu qu’ils puissent racoler quelques voix électorales supplémentaires.

C’est qu’en France, évoquer le simple nom de l’Algérie est en soi, un sujet qui mène forcément à controverse.

Allez savoir pourquoi, le monde a oublié les horribles guerres de 14-18 et celle de 39-44 qui se sont soldées de pas moins de130 millions de morts, l’Afrique du Sud a oublié les années de l’apartheid et s’est réconcilié avec ses oppresseurs, sauf qu’en France, l’ancienne Algérie Française reste, chez un grand nombre et pas que chez les Français d’Algérie, une source inépuisable chez nos politiciens, comme pour agrémenter avec une épice, la saveur d’un plat électoral.

De quoi s’agit-il au juste, dans le cadre de l’histoire mémorielle entre l’Algérie et la France, une commission franco-algérienne a été mise en place sous la direction de Benjamin STORA et un homologue Algérien, tous deux historiens assistés d’une dizaine de membres des deux états, suite à une initiative du président M. Macron, en 2022.

Il y a quelques jours, l’Algérie a donc demandé la restitution d’objets inhérente à la colonisation française de 1830, dont :

  • 576 crânes des résistants algériens dont seulement 24 ont été restitués entre-temps.
  • Le canon algérien Boumerzoug, exposé à l’académie militaire des Invalides
  • Les missives, le sabre, le burnous et le Coran ayant appartenu à l’Émir Abdelkader, chef emblématique de la résistance Algérienne, biens exposés dans différents musées français.
  • La clé et l’étendard de Laghouat, ville du sud-ouest algérien ainsi que les biens d’autres chefs de la résistance, à l’instar de la tente d’Ahmed Bey.
  • Les archives numérisées de la période coloniale de 1830 à 1962
  • Les biens de souveraineté datant d’avant et après 1830.

Tous ces biens ont une valeur mémorielle symbolique pour l’histoire de l’Algérie et n’affectent en rien ni financièrement ni autre préjudice quelconque pour la France en restituant ces biens historiques à l’Algérie.

Pire garder des crânes humains d’Algériens dans des musées français comme un trophée, inspire plutôt une connotation macabre pour une France du 21e siècle.

Tous les pays colonisateurs ou pays en guerre, à la fin des hostilités, ont restitué ce type de biens voire même quelquefois des indemnisations financières conséquences.

Pas étonnant, encore aujourd’hui, en France, que nous entendions, au sein même l’Assemblée Nationale, les adeptes de l’ex-empire colonial, claironner les bienfaits de la colonisation, alors que de l’autre côté de la Méditerranée, les Algériens affichent tristement des tableaux aux textes explicitement contraires :

Tableau 1, Jules FERRY :

« Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai, il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ». Jules FERRY

Tableau 2, Ernest RENAN

« La conquête d’un pays de race inférieure, par une race supérieure, qui s’y établit pour le gouverner, n’a rien de choquant… La nature a fait une race d’ouvriers ; c’est la race chinoise, d’une dextérité de main merveilleuse, sans presque aucun sentiment de l’honneur… ; une race de travailleurs de la terre, c’est le nègre… Une race de maîtres et de soldats, c’est la race européenne. » Ernest RENAN 1 871

Tableau 3, général MONTIGNAC

« Toutes les populations qui n’acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d’âge ni de sexe : l’herbe ne doit plus pousser où l’armée française a mis le pied, voilà comment il faut faire la guerre aux Arabes : tuer tous les hommes jusqu’à l’âge de quinze ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens ». Général Montignac

Tableau 5, maréchal BUGEAUX

« Le but n’est pas de courir après les Arabes, ce qui est fort inutile ; il est d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer, de jouir de leurs champs. Allez tous les ans leur brûler leurs récoltes ou bien exterminez-les jusqu’au dernier. Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavignac aux Sbéhas ! Fumez-les à outrance comme des renards ». Le Maréchal BUGEAUX.

Tableau 6, SAVARY, duc de Ravigo

« Des têtes ! Apportez des têtes, des têtes, bouchez les conduites d’eau crevées avec la tête du premier Bédouin que vous trouverez ! » Savary, duc de Ravigo

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MAGHREB, une UMA régénérée ou une dissension de plus.

L’Algérie, la Tunisie et la Lybie signent un nouvel accord de coopération, tout en laissant la porte ouverte à la Mauritanie et le Maroc non-signataires de ce projet qui tente de régénérer la veuve UMA née en 1989, tombée malade en 1994 et morte depuis, suite à un coma de plusieurs années.

Cependant, au lieu de se focaliser sur l’intérêt de cette initiative et espérer le ralliement des deux autres membres de l’ex UMA, le sempiternel conflit du Sahara occidental avec le Maroc ressurgit aussitôt avec, comme d’habitude, la mise en accusation de l’Algérie qui est supposée vouloir nuire aux intérêts et à « l’intégrité territoriale » de son voisin marocain.

Notons d’abord, que lors de la création l’Union du Maghreb Arabe ( UMA) en 1989, le problème du Sahara occidental existait déjà, cela n’a pas empêché la création de cette union et que, si le Maroc fait de cette annexion son cheval de bataille contre l’Algérie, les quatre autres pays du Maghreb contestent aussi cet irrédentisme marocain.

La Tunisie et la Mauritanie et pas seulement l’Algérie, ont eu des conflits avec le Maroc précisément à propos du Sahara occidental et aucun ne lui reconnaît une quelconque légitimité de cette occupation.

Le problème fondamental pour lequel le Maroc passe pour un trublion à l’égard de ses voisins ; c’est son inconstance politique et son opportunisme démesuré face aux intérêts et la sécurité de ses voisins ; son inconstance et son opportunisme sont également ressentis par d’autres pays et pas les moindres, comme les rejets de son adhésion aux organisations économiques africaines tels la CEDEAO, CEEAC, CEADC, COMESA ainsi que celles auprès Conseil de Coopération du Golfe et la CE.

Son action en Afrique est également décriée, le label de « Sociétés marocaines » alors qu’elles appartiennent aux étrangers implantés au Maroc est légendaire comme « Maroc Télécoms » qui appartient majoritairement à l’opérateur Émirati et seulement 22 % à l’État Marocain. On peut multiplier cet exemple à l’infini hormis quelques sociétés du roi et son entourage comme « Managem » spécialisée dans l’exploitation minière, qui appartenant à 82 % au roi.

Un exemple qui illustre le point de vue de ces voisins d’Algérie, de Tunisie ou de la Lybie qui disent : « À quoi bon importer des voitures de l’usine Renault du Maroc, alors que nous pouvons les acheter directement au constructeur en France, idem pour les produits fabriqués au Maroc par les sociétés étrangères ».

Et enfin, ses voisins n’aiment pas trop ses alignements systématiques et intéressés dans l’arène politique mondiale (approbation et aval des guerres contre la Lybie de Sarkozy, les guerres contre l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie des USA), ses accointances avec des rois du Golfe supposés à l’origine de certains troubles dans la région, ainsi que sa récente relation incestueuse avec l’État d’Israël.

Edito : Massine Tacir

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Algérie Maghreb

ALGERIE

Un exemple qui doit inciter le pouvoir algérien à changer de mode économique.

Sclérosé par les théories Keynesiennes pour chapoter et générer les investissements publics, il est cependant plus que nécessaire aujourd’hui, d ‘encourager les investissements du secteur privé algérien, qui dispose , et à déjà démontré ,sa capacité à produire et promouvoir l’économie du pays.

En corrolaire, et hormis les secteurs économiques vitaux pour lesquels l’état peut rester actionnaire  ou actionnaire majoritaire selon la règle des 49/51%, il faudrait assouplir les conditions de co-entreprises en association avec les capitaux étrangers et les secteurs prioritairement privés pour lever les clivages des investissements étrangers et favoriser le transfert technologique.

Mais, le pouvoir en serait il capable de rompre avec la sacro-sainte indépendance économique qui, de nos jours avec l’interdépendance mondiale, devient obsolète.

Par Massine Tacir

Pour une valeur de 50 millions de dollars/ Des téléviseurs et des smartphones made in Algéria exportés vers l’Espagne

C’est une première ! Le made in Algéria s’exporte, désormais, vers l’Europe. Pas moins de 250 mille smartphones, tablettes et téléviseurs fabriqués par l’entreprise algérienne Stream System, appartenant à Bomare Compagny, seront exportés sur cinq ans vers l’Espagne où ils seront commercialisés dans plusieurs hyper-marchés et grandes surfaces par le distributeur Blue Vision. 

Le coup d’envoi de cette opération d’exportation a été donné, ce dimanche, par Ali Boumediene, directeur général de Bomare Company, lors de la signature officielle du partenariat avec l’opérateur espagnol Blue Vision. La cérémonie de signature s’est déroulé au sein des unités de production de Stream System à Birtouta, dans la banlieue d’Alger.

“Tout a commencé pour nous après avoir participé à une foire internationale en Allemagne. Le client espagnol s’est intéressé à nos produits. Une délégation s’est déplacée dans nos usines pour faire un audit. Et après avoir été satisfait par notre travail, une première commande a été effectuée”, raconte sur un ton fier Ali Boumediene, selon lequel 60 % des 250 mille pièces exportés vers l’Espagne sont des téléviseurs. Quant aux 40 % restant, ce sont des smartphones et tablettes.

Grâce à ce contrat, le fabricant algérien empoche pas moins de 50 millions de dollars. Un succès qui renforce la détermination des managers de Stream System dans leur quête de nouveaux marchés à l’étranger. “Le made in Algéria peut s’imposer à l’étranger. Il suffit d’y croire et de travailler. Nous visons avec notre partenaire d’écouler nos produits au Portugal et nous sommes en discussion avec un client français pour conclure un contrat en septembre prochain”, explique Ali Boumediene qui demande aux autorités algériennes de faciliter la tâche des exportateurs. “Beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, au lieu d’attendre trois à quatre semaines, il est possible d’exporter nos produits vers l’Espagne en 16 à 18 heures. Mais nous avons encore besoin que les autorités nous soutiennent lorsqu’on rapatrie nos devises de l’étranger. Les banques nous prennent encore un pourcentage élevé.

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Il est important  aussi que le fret maritime et aérien se développe dans notre pays pour disposer de la base logistique nécessaire au transport de nos marchandises”, explique le premier responsable de Stream System, selon lequel un autre marché important se propose à lui au Niger, mais le coût élevé du fret estimé à 2500 dollars le container empêche cette opération d’exportation.

Quoi qu’il en soit et en dépit des difficultés, Stream System a réussi le pari de conquérir un marché européen. Et la marque algérienne n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin…

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/valeur-de-50-millions-de-dollarsdes-televiseurs-smartphones-made-in-algerie-exportes-vers-lespagne/

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Algérie Maghreb

ALGERIE

Ce n’est pas la déclaration en soi de l’ambassadeur Français à propos de la délivrance des visas qui est importante, mais l’exploitation qui en est faite et pour quels desseins ?

Retenons un raisonnement simple, si cela peut aider à mettre un terme à cette polémique. Les motifs d’aller en France et solliciter un visa sont majoritairement des visites de familles d’immigrés pour une multitude de raison, entre autre, un proche parent sur place. Il se trouve précisément que la communauté kabyle en France représente, à elle seule, les 2/3 du total des algériens en France, soit en pourcentage , approchant les 70%.

Quoi de plus normal, sinon à dire que les visas  délivrés par le consulat de France  sont quasi proportionnels à la communauté kabyle en France.

Massine Tacir  Edito

 

Propos de l’ambassadeur de France sur “la Kabylie”/”Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ?”

Le FFS, l’un des partis les plus emblématiques de l’opposition algérienne, réagit à la polémique enclenchée par les propos de l’ambassadeur de France au sujet des visas délivrés au profit des habitants de la “Kabylie”. Selon Chafaâ Bouaiche, le président du groupe parlementaire du FFS à l’APN, a affirmé sur page Facebook que “l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a bel et bien déclaré, lors d’une cérémonie organisée, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que 60% des visas français accordés aux Algériens ont été délivrés pour les habitants des wilayas de Tizi-ouzou et Béjaia et 50 pc des visas d’études sont également délivrés aux demandeurs de ces deux wilayas “.

D’après Chafaâ Bouaiche,  “Des parlementaires du FFS ont pris part à la cérémonie”. A en croire ce témoignage, Ramtane  Lamamra, le ministre des Affaires Etrangères, n’auraient donc pas réagi à des “propos infondés” comme l’affirme, pour sa part, l’ambassade de France. “On s’interroge pourquoi de tels propos en ce moment précis ? Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ? Ces propos ne rentrent-ils pas dans la stratégie de la séparation de la Kabylie de l’Algérie ? Juste des interrogations”, assure enfin le président du groupe parlementaire du FFS.

Source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/le-ffs-sinterroge/

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Algérie Maghreb

ALGERIE

Des enfumades dans l’Oranaie au début de la colonisation de 1832 , les massacres de Sétif, Guelma et Kerrata  du 8 mai 1945, l’usage à outrance du napalm pendant la guerre d’indépendance de 1954-1962 et  ses tortures, par cette France qui se prévaut des droits de l’homme et du citoyen, se n’est pas seulement les algériens  qui dénoncent ces actes génocidaires mais les citoyens français et ONG  doivent s’unir, pour que justice soit faite, ne serait-ce que pour l’équité.

Les occidentaux se glorifient de justice pour condamner les autres mais, se gardent bien d’appliquer à eux mêmes cette justice au prétexte fallacieux de « dommages collatéraux »; une couleuvre difficile à avaler par les gamins du Liban, d ‘Irak, de Somalie, de Libye et ceux de Syrie.
Massine Tacir – Edito
Abdelkader Bensalah qualifie les massacres du 8 mai 1945 de « véritable génocide »
20:26  mercredi 11 mai 2016 | Par Riyad Hamadi | Actualité

Abdelkader Bensalah - TSA

Abdelkader Bensalah, président du Sénat (© NewPress)

Les massacres du 8 mai 1945 commis par la France en Algérie «sont l’un des crimes les plus barbares perpétrés contre le peuple algérien et contre l’humanité tout entière », a déclaré ce mercredi 11 mai le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah.

Les massacres du 8 mai 1945 «sont véritablement l’un des pires crimes perpétrés contre notre peuple et contre l’humanité tout entière », a déclaré M. Bensalah dans une allocution d’ouverture d’une journée d’étude sur ces événements douloureux, rapporte l’agence APS.«Ces massacres sont un véritable génocide et nous n’exagérons rien en disant cela », a-t-il ajouté.

Source : http://www.tsa-algerie.com/20160511/abdelkader-bensalah-qualifie-massacres-8-mai-1945-de-veritable-genocide/

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Algérie Maghreb

ALGERIE

A mon sens, cet article résume en soi le paradoxe de la liberté d’expression en Algérie : un mix  d’économie, un journalisme  acquit à la cause et   le tout sous un connotation régionaliste. Le journal Liberté  ( Groupe CEVITAL) et le journal  El Akhbar ( nouvellement groupe CEVITAL) nous déclare la cabale dirigée contre son patron, réitérée d’une déclaration annoncée dans une télévision berbère, région du patron de CEVITAL) décidément!

J’en conviens, cela aurait été de bonne guerre dans une démocratie plaine et entière ou le lecteur sait séparer le bon grain de l’ivraie, mais dans une démocratie naissance comme dans tout le Maghreb ou ce qui est dit dans un journal est forcément vrai!

J’ai un profond estime pour cet entrepreneur algérien de grande envergure mais gare à l’ excès de partialité qui pourrait donner prétexte au pouvoir de sanctionner sa future acquisition médiatique sachant que grand nombre de pays démocratiques dont l’Angleterre et les USA imposent une « impartialité » dans la concentration des médias.

Massine Tacir – Edito

 

La cabale contre l’homme d’affaires, Issad Rebrab, se poursuit. Après les attaques dont il fait l’objet de la part du ministre de la Communication, le patron de Cévital est de nouveau la cible de Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie.

Ce dernier a instruit une société de communication britannique, Business Development Manager (ABM), d’exclure le groupe Cévital du Forum d’investissements algéro-britannique qui se tiendra à Alger le 22 mai prochain. Selon les journaux Liberté et El Khabar, qui citent des sources émanant de la direction de Communication de Cévital, le patron de la société britannique, James McKay, a reçu une «injonction d’une autorité gouvernementale algérienne» lui demandant de ne pas associer l’entreprise d’Issad Rebrab à l’organisation de cet évènement. Pourtant, la plus grande entreprise algérienne a sponsorisé l’évènement eà hauteur de 8000 Livres Sterling.

Cela confirme que les autorités sont prêtes à entraver, coûte que coûte, les activités d’Issad Rebrab. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BRTV, que les autorités ont bloqué nombre de ses projets. «Ils ont essayé de nous bloquer plusieurs projets industriels qui auraient pu participer à la création d’emplois et de richesses en Algérie», a-t-il indiqué. Il a cité l’exemple de «Cap Djinet qui aurait pu faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs secteurs et dégager plus de 35 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et créer près d’un million d’emplois».

Issad Rebrab explique ces actes d’hostilité par le fait qu’il n’appartient pas au «clan» au pouvoir. «Comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas», a-t-il ajouté.

Essaïd Wakli

source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/cabale-rebrab-interdit-dassister-a-rencontre-economique/

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ALGERIE

A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito