A mon sens, cet article résume en soi le paradoxe de la liberté d’expression en Algérie : un mix d’économie, un journalisme acquit à la cause et le tout sous un connotation régionaliste. Le journal Liberté ( Groupe CEVITAL) et le journal El Akhbar ( nouvellement groupe CEVITAL) nous déclare la cabale dirigée contre son patron, réitérée d’une déclaration annoncée dans une télévision berbère, région du patron de CEVITAL) décidément!
J’en conviens, cela aurait été de bonne guerre dans une démocratie plaine et entière ou le lecteur sait séparer le bon grain de l’ivraie, mais dans une démocratie naissance comme dans tout le Maghreb ou ce qui est dit dans un journal est forcément vrai!
J’ai un profond estime pour cet entrepreneur algérien de grande envergure mais gare à l’ excès de partialité qui pourrait donner prétexte au pouvoir de sanctionner sa future acquisition médiatique sachant que grand nombre de pays démocratiques dont l’Angleterre et les USA imposent une « impartialité » dans la concentration des médias.
Massine Tacir – Edito
La cabale contre l’homme d’affaires, Issad Rebrab, se poursuit. Après les attaques dont il fait l’objet de la part du ministre de la Communication, le patron de Cévital est de nouveau la cible de Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie.
Ce dernier a instruit une société de communication britannique, Business Development Manager (ABM), d’exclure le groupe Cévital du Forum d’investissements algéro-britannique qui se tiendra à Alger le 22 mai prochain. Selon les journaux Liberté et El Khabar, qui citent des sources émanant de la direction de Communication de Cévital, le patron de la société britannique, James McKay, a reçu une «injonction d’une autorité gouvernementale algérienne» lui demandant de ne pas associer l’entreprise d’Issad Rebrab à l’organisation de cet évènement. Pourtant, la plus grande entreprise algérienne a sponsorisé l’évènement eà hauteur de 8000 Livres Sterling.
Cela confirme que les autorités sont prêtes à entraver, coûte que coûte, les activités d’Issad Rebrab. Ce dernier a d’ailleurs rappelé, dans une interview accordée à la chaîne de télévision BRTV, que les autorités ont bloqué nombre de ses projets. «Ils ont essayé de nous bloquer plusieurs projets industriels qui auraient pu participer à la création d’emplois et de richesses en Algérie», a-t-il indiqué. Il a cité l’exemple de «Cap Djinet qui aurait pu faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs secteurs et dégager plus de 35 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et créer près d’un million d’emplois».
Issad Rebrab explique ces actes d’hostilité par le fait qu’il n’appartient pas au «clan» au pouvoir. «Comme je ne suis pas de leur région, que j’aime mon indépendance, que je suis un électron libre, ça ne leur plaît pas», a-t-il ajouté.
Essaïd Wakli
source : http://www.algerie-focus.com/2016/05/cabale-rebrab-interdit-dassister-a-rencontre-economique/