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LIBYE

Une coalition libyenne, composée de tous les acteurs  Islamistes, armée régulière et autres groupes armés de Libye, tous unis pour combattre et anéantir le génocidaire présumé Etat Islamique, sera, en cas de réussite, un préambule pour la crédibilité d’une libye en passe de recouvrer un temps soit peu, le chemin de la paix et le soulagement d’un peuple meurtri.

Une initiative qui, avec le concours des pays frontaliers tel que l’ Algérie, la Tunisie et l’ Egypte,  pour bloquer ses tentatives de sortie hors Libye contribuerait à la réussite de l’ opération.

Massine Tacir pour Yakaledire.com

LIBye La bataille de Syrte

Par Célian Macé

Offensive. L’assaut contre le bastion de l’Etat islamique est imminent. Mais le nouveau Premier ministre devra unifier les camps en présence s’il veut asseoir sa légitimité

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La «Syrte inhospitalière»de l’Enéide est devenue le centre de toutes les attentions. Tenue depuis plus d’un an par les hommes de l’Etat islamique, la cité d’origine de Muammar al-Kadhafi est soudainement convoitée par tous les acteurs de la crise libyenne. Située au centre du pays, elle est au carrefour des zones d’influences. A l’Ouest, depuis plusieurs jours, des convois de troupes du remuant général Haftar s’en approchent. A l’Est, les brigades de Misrata, elles, campent à une centaine de kilomètres de la ville depuis déjà des mois. L’assaut semble imminent. Mais qui lancera la bataille ? Et qui y participera ? «Chaque groupe armé sait que celui qui prendra Syrte en retirera des dividendes politiques, commente Ali Bensaâd, chercheur résident à l’Ecole française de Rome (lire aussi page 14).Chasser l’Etat islamique, c’est un grand réservoir de crédibilité aux yeux de l’Occident et des Libyens eux-mêmes.»

S’il parvient à unifier les combattants des camps jusque-là opposés pour affronter les jihadistes, le nouveau Premier ministre libyen soutenu par la communauté internationale, Faïez el-Serraj, aura un puissant symbole à brandir pour asseoir son autorité encore très fragile. «Je doute fort qu’il y parvienne, prévient toutefois Virginie Collombier, directrice d’une unité de recherche sur la Libye au Centre Robert-Schuman. Chaque groupe veut montrer qu’il est capable d’agir seul.»

L’offensive peut ainsi être une «chance immense»pour la reconstruction de la Libye, comme un désastre si elle rallume la querelle entre l’Est et l’Ouest. Mardi, des affrontements ont justement éclaté près de la ville de Zillah, à 200 kilomètres au sud de Syrte, entre… l’armée du général Haftar et le camp de Misrata. Chaque groupe tient à jouer sa carte dans la future bataille : tour d’horizon des intérêts de chacun des protagonistes.

Célian Macé

Source :  http://www.liberation.fr/planete/2016/05/05/libye-la-bataille-de-syrte_1450757
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LIBYE

Voila que le président Obama, le pays  « number one » au monde qui passe à confesse ! Dans les nombreux malheurs qu’a subit et continu de subir le peuple libyen des suites de l’intervention étrangère sur son sol, le président OBAMA propose, en guise de reconnaissance, l’aveu de ses erreurs.

SARKOZY,  occupé dans son hypothétique candidature à la présidentielle de 2017 et ses démélés avec la justice, nous dira probablement un jour prochain que dégommer KHADAFI était une affaire personnel mais qu’il ne dira pas plus.

Quant à l’illustre BHL, qui voyait déjà sa patrie israélienne installée au cœur même du Maghreb, toute proche de son inflexible ennemi « défenseur ad viternam des palestiniens » qu’est l’ Algérie, il continu,  ses missions inlassablement vers d’autres univers, avec sous le bras, le satané Talmud, livre de référence dont il vantait les mérites, à ses débuts de philosophe d’influence cabalistique probablement.

yakaledire – édito

 

l’échec en Libye, ma « pire erreur »

Barack Obama
Le Président américain, Barack Obama, a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye en 2011.

Aveu de taille on pourrait dire. Alors que l’un des artisans de la crise en Libye, en l’occurrence l’ex-Président français Nicolas Sarkozy, rejette sa responsabilité, le dirigeant américain, lui, reconnaît son tort. Dans un entretien à Fox News, Barack Obama a jugé que la pire erreur de sa présidence avait été le manque de suivi après l’intervention militaire en Libye, en 2011. L’opération avait conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.

« Ma pire erreur aura probablement été de n’avoir pas mis en place un plan pour l’après au lendemain de ce qui fut, je pense, une intervention justifiée en Libye ». C’est ce qu’a confessé le Président américain dans un rare entretien accordé à Fox News. Ce n’est pas la première fois que le Président américain reconnaît que les Etats-Unis et leurs alliés auraient pu faire plus après l’intervention militaire en Libye de 2011 qui a entraîné la destitution de Mouammar Kadhafi.

Le Président Obama laisse souvent entendre que la France et la Grande-Bretagne prendre la tête des opérations militaires, relayées par l’Otan. Washington avait alors parlé de son rôle leader tout en affirmant vouloir « laisser la main » à ses alliés français, britanniques et autres membres de la coalition. Au mois de septembre 2016, le dirigeant américain avait reconnu que Washington avait aussi une part de responsabilité dans la crise qui mine la Libye. « La Libye est plongée dans le chaos », a-t-il admis, il y a environ un mois.

Après l’intervention de l’OTAN, la Libye a sombré dans le chaos. Profitant de ce vide institutionnel, l’organisation Etat islamique y a établi ses sanctuaires, menaçant la sous-région et même l’Europe. Un gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU a été mis en place.

Sources : http://www.afrik.com/obama-se-confesse-l-echec-en-libye-ma-pire-erreur

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ALGERIE

A bien observer la diplomatie algérienne, il y’a de quoi applaudir, non pas pour son courage affiché quant à ses positions  qui, à tort pour les uns, à raison pour d’autres,  mais, c’est surtout son non – alignement systématique face à des évènements internationaux .

D’abord son opposition à l’intervention militaire en Lybie et à ceux qui voulaient en démordre avec Khadafi sans mesurer les conséquences de l’après . On connait maintenant le résultat, non seulement pour les libyens, mais également pour l’ ensemble de la région.

Ensuite la neutralité dans l’isolement de l’Iran, lequel se voit aujourd’hui convoité voire cajoler par ceux-la même qui hier, voulaient le mettre à genoux.

Et puis la guerre du Yemen , patronnée par l’Arabie Saoudite auxquels se sont joints des états en mal de pétrodollars contre une population déjà mortifiée par la pauvreté.

Bien sur, la Syrie pour dégommer  un Bachar au prix de bientôt 300.000 morts, non pas pour la liberté d’un peuple, mais pour des caprices d’une coalition hégémonique pourtant diamétralement hétéroclite.

Et enfin un Liban , pour qui, des pays , étiquette de l’Islam au front, ont condamné unanimement le hesbollah, seule résistance qui, en 2006, a empéché Israel de réoccuper le Liban pour quelques autres décennies.

Massine Tacir – Edito